mercredi 18 septembre 2013

La grande bellezza

Jennifer Lawrence photographiée pour la nouvelle campagne Dior
Quand j'ai vu les images de la nouvelle campagne Dior de cet hiver, mon coeur s'est emballé. On rendait ENFIN hommage à la beauté de Jennifer Lawrence depuis quelques temps très maltraitée, vulgarisée à l'écran comme à la ville. 

J'ai découvert cette actrice dans l'excellent Winter's bone. Dans ce film âpre et onirique, on suit avec  admiration ce petit chaperon rouge taciturne vêtu d'une parka trop grande et d'un épais bonnet. Dans la noirceur du film, en réponse à la cruauté de ses pairs, ce qui ressortait toujours c'était ses traits indiens, son teint diaphane, la lumière de ses cheveux blonds et surtout la violence et la détermination contenus dans son regard bleu. Une beauté au sens littéral du terme qui émergeait des terrains boueux de la forêt des Ozarks. 

Voir l'explosion de la vraie beauté dans un film est toujours troublant. Une beauté sans artifice, sans apparent travail (vêtement, maquillage, accessoires...), une photogénie qui vous rend jalouse et en même tant vous subjugue. Dernier exemple en date, Marina Vacth dans Jeune et Jolie de François Ozon, qu'il est difficile de regarder se mouvoir sans fascination totale. Exemple plus ancien, Gena Rowlands dans Une femme sous influence. Comment ne pas tomber instantanément amoureux de cette femme aux épais cheveux blonds simplement relevés, aux longues jambes affublées d'une jupe trop courte pour son âge, aux yeux à la fois rieurs et désespérés... Quand je la vois danser sur le Lac des Cygnes, je crois effleurer l'amour que lui portait Cassavetes.



Sur ce, je vais aller m'acheter un nouveau rouge à lèvres. Allez cheers!

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